- Kvin a écrit:
- c'est marrant comme les autrees ne se joignent pas a ce bouillon de culture... ont ils laissé la leur au vestiaire
J'y pensais. mais sincèrement on doit être les 2 seuls a regarder des emissions comme ça !
Et là ils vont arriver maintenant après avoir été sur wikipédia et dire plein de trucs qu'on ne saura probablement pas ...
Pour la peine je vais vous éviter cet effort :
" Biographie [modifier]
Il est né de Jaumet (ou Jacques) de Nostredame et Reynière (ou Renée) de Saint-Rémy. Selon certains, il serait l'aîné des dix-huit enfants du couple. Le nom des Nostredame vient de son grand-père juif, Crescas de Carcassonne, qui choisit le nom de Pierre de Nostredame lors de sa conversion au catholicisme, probablement en 1458, avec l'accord de l'archevêque d'Arles, Pierre de Foix.
Son enfance [modifier]
Dès son enfance, Nostradamus aurait été confié « à l'éducation » de ses aïeux. En 1506, son bisaïeul Jean de Saint-Rémy, ancien médecin et trésorier de Saint-Rémy, lui aurait transmis les rudiments des mathématiques et des lettres. Mais, en fait, ce vieux personnage semble avoir disparu dès 1504.
Ses années d'études [modifier]
Il part très jeune à Avignon pour y obtenir son diplôme de bachelier ès arts, mais doit quitter l'université après un an seulement, à cause de l'arrivée de la peste. Neuf ans plus tard, ayant cependant pratiqué comme apothicaire, il s'inscrit à la Faculté de Montpellier pour y gagner son doctorat en médecine. Il se fait connaître grâce aux remèdes qu'il a mis au point en tant qu'apothicaire, dont les fameuses « boules de senteur ». Mais il est bientôt expulsé pour avoir exercé ce métier « manuel » interdit par les statuts de la faculté.
Mariages et professions [modifier]
En 1531, Nostredame se marie avec la fille d'un notable d'Agen, qui lui donnera deux enfants, un garçon et une fille. En 1533, il s'établit à Agen, où il pratique la médecine de soins à domicile. Il s'y lie d'amitié avec Jules César Scaliger. Cet Italien, installé à Toulouse, érudit de la Renaissance, est « un personnage incomparable, sinon à un Plutarque » selon Nostradamus ; il écrit sur tout. Impertinent, il s'attaque à tout le monde, s'intéresse à la botanique et fabrique des pommades et des onguents. Mais cet « imposteur » inquiète les autorités religieuses par ses idées un peu trop progressistes pour l'époque. La population loue pourtant les talents des deux médecins lors de l'épidémie de 1534.
En 1534, l'épouse et les deux enfants de Nostredame meurent lors d'une épidémie de peste qui ravage la ville. À cette époque, l'Inquisition de Toulouse mène une enquête sur les fréquentations douteuses de Nostredame, et lui demande de s'expliquer sur ses relations avec un certain « mécréant qui sentait le fagot ».[1]
Nostredame quitte alors Agen et accomplit de 1540 à 1545 un tour de France qui l'amène à rencontrer de nombreuses personnalités, savants et médecins. Une tradition très douteuse affirme qu'il a séjourné un temps à l'abbaye d'Orval, dans la province de Luxembourg en Belgique, qui dépendait de l'Ordre de Cîteaux. On le voit certainement à Lyon en 1547 où il s'oppose au médecin lyonnais Philibert Sarrazin, Vienne, Valence, Marseille, Aix-en-Provence et, enfin, à Arles, où il finit par s'établir. Là, il met au point un médicament à base de plantes, capable, selon lui, de prévenir la peste. En 1546, il l'expérimente à Aix lors d'une terrible épidémie : son remède semble efficace comme prophylactique, mais il écrira lui-même plus tard que « les seignées, les medicaments cordiaux, catartiques, ne autres n'avoyent non plus d'efficace que rien. » (Traité des fardemens et confitures, Lyon, 1555, p. 52) Malgré ce succès douteux, Nostredame est appelé sur les lieux où des épidémies sont signalées. À la même époque, il commence à publier des almanachs qui mêlent des prévisions météorologiques, des conseils médicaux et des recettes de beauté par les plantes. Il étudie également les astres.
La Maison de Nostradamus à Salon-de-Provence.Le 11 novembre 1547, il épouse en secondes noces Anne Ponsard, une jeune veuve de Salon-de-Provence, alors appelé Salon-de-Craux. Le couple occupe la maison qui abrite aujourd'hui le Musée Nostradamus. Il aura six enfants, dont trois filles et trois garçons ; l'aîné, César, deviendra consul de Salon, historien, biographe de son père, peintre et poète.
Nostredame prend le temps de voyager en Italie, de 1547 à 1549. C'est d'ailleurs en 1549 qu'il rencontre à Milan un spécialiste en alchimie végétale, qui lui fait découvrir les vertus des confitures qui guérissent. Il expérimente des traitements à base de ces confitures végétales et, de retour en France, il publie en 1552 son Traité des confitures et fardements.
En 1550, il commence, comme tant d'autres, par éditer un « almanach », c'est-à-dire un calendrier de prédictions basées essentiellement sur les astres. Le genre est extrêmement prisé du peuple. Il s'amuse à façonner ses premières prévisions dans un style énigmatique et polyglotte qui semble avoir rendu la tâche difficile aux éditeurs, à en juger par les nombreuses coquilles (où certains voient le signe que l'auteur était dyslexique). Dès cette date, Michel de Nostredame signe ses quatrains du nom de Nostradamus. Ce nom n'est pas l'exacte transcription latine de Nostredame, qui serait plutôt Domina nostra ou Nostra domina. En latin correct, Nostradamus pourrait signifier : « Nous donnons (damus) les choses qui sont nôtres » ou « Nous donnons (damus) les panacées » (nostrum, au pluriel), mais il est également permis d'y voir un travestissement macaronique (et très heureux) de Nostredame.
En 1555, installé à Salon-de-Provence, il décide de réunir ses prédictions dans un ouvrage plus ambitieux qu'il fait imprimer à Lyon, chez Macé Bonhomme, premier livre de ses fameuses Centuries qui devaient être au nombre de dix.
Sa renommée est telle qu'il devient l'un des astrologues attitrés de Catherine de Médicis, qui l'appelle à la cour et le fera nommer médecin et conseiller du roi Charles IX en 1564. Puis, il repart à Salon, où Charles IX, puis Henri de Navarre (le futur Henri IV) vont lui rendre visite.
C'est pourtant sur ordre du jeune roi Charles IX que, quelques années avant, dans le château de Marignane, le comte de Tende, seigneur de Marignane et gouverneur de Provence, avait tenu Nostradamus en prison. De passage à Salon le 16 décembre 1561, le comte fit arrêter Nostradamus et l'amena avec lui dans son château de Marignane. Les deux hommes étaient amis et la prison tenait plutôt de la mise en résidence. Le 18 décembre suivant, Claude de Tende écrit au roi: "Au regard de Nostradamus, je l'ay faict saisir et est avecques moi, luy ayant deffendu de faire plus almanacz et pronostications, ce qu'il m'a promis. Il vous plaira me mander ce qu'il vous plaist que j'en fasse." Nostradamus avait en effet publié ses prédictions pour 1562 sans l'autorisation de l'évêque , contrevenant ainsi à l'ordonnance d'Orléans du 31 janvier 1561[2].
Maladies et mort [modifier]
S'il faut prendre à la lettre ce que Nostradamus, dans la préface de la première édition de ses Prophéties, dit de sa "comitiale agitation hiraclienne", il souffrait d'épilepsie. Le docteur Lucien De Luca précise : épilepsie psychique (ou épilepsie complexe partielle), et ajoute au tableau clinique la dyslexie. On doit toutefois recevoir avec prudence un diagnostic posé à plus de quatre siècles de distance et fondé sur des écrits aussi étranges que ceux de Nostradamus. On peut tenir pour plus assuré (voir Leroy) qu'atteint de la goutte et d'insuffisance cardiaque, il mourut le 2 juillet 1566 à Salon-de-Provence d'un œdème dit cardio-pulmonaire.
Les Prophéties [modifier]
Les Prophéties. Édition de 1568.Les Prophéties (comprenant dix Centuries, une centurie étant un ensemble de cent quatrains) sont rééditées plusieurs fois de son vivant, avec, jusqu'à sa mort, de nouveaux ajouts. La première édition compte 353 quatrains, la dernière (posthume), 942. Il est possible qu'avec cet ouvrage, particulièrement soigné et rempli de références savantes, Nostradamus escomptait toucher un public cultivé, formé d'humanistes, de lettrés et de puissants.
Les Centuries ont donné lieu à la publication de près de dix mille ouvrages. Aujourd'hui encore, malgré des travaux sérieux, nul ne peut dire exactement ce qu'elles signifient.
Comme toujours avec Nostradamus, il faut faire preuve d'une certaine réserve. Son style obscur et son vocabulaire, mélange de vieux français, de latin et de provençal, donne aux exégètes une grande liberté d'interprétation. Nostradamus est un « virtuose de l'ambiguïté », qui a multiplié les anagrammes, les symboles, les références mythologiques et crypté tous ses quatrains à l'aide de figures de style.
Cette ambiguïté omniprésente favorise évidemment des interprétations très subjectives. Les Centuries ne sont aucunement explicites, et tout évènement cadrant a posteriori avec l'une des multiples interprétations d'un paragraphe est présenté comme l'interprétation juste - plusieurs interprétations "justes" d'une même prophétie cohabitant parfois chez les mêmes exégètes.
Le plus célèbre des quatrains réputés prophétiques [modifier]
Le plus célèbre des quatrains réputés prophétiques de Nostradamus (avec, peut-être le « quatrain de Varennes » IX, 20) est le trente-cinquième de la première centurie (Centurie I, quatrain 35)
Le lyon ieune le vieux surmontera,
En champ bellique par singulier duelle,
Dans cage d'or les yeux luy creuera,
Deux classes vne, puis mourir, mort cruelle.
Selon les adeptes d'une lecture prophétique, ce quatrain ferait référence à la mort d'Henri II.
En juin 1559, le roi Henri II affronte le comte de Montgomery, lors d'un tournoi de chevalerie. Ils auraient porté tous deux un lion comme insigne. Henri II reçut la lance de son adversaire dans son casque (selon certains, en or) et eut l'œil transpercé. Il mourut dix jours plus tard.
On dit parfois (sans références probantes) que, lors de la publication de la première édition des Centuries en 1555, Henri II, dont la femme, Catherine de Médicis, était une fervente admiratrice de Nostradamus, aurait été averti de la présence de ce quatrain mais aurait surtout tenu compte de la présence du mot « duel », qui à son époque désignait surtout un règlement par les armes d'un différend entre deux personnes et ne se serait donc pas méfié lors du tournoi de chevalerie qui lui fut fatal.
Voici ce qu'en dit P. Brind'Amour (qui, pour sa part, pense que Nostradamus interprète un prodige céleste tel que celui qu'on aperçut en Suisse en 1547, montrant un combat entre deux lions) : « Ce quatrain, le plus célèbre des Centuries, fait les délices des amateurs d'occultisme, qui veulent y voir l'annonce du tournoi qui opposa Henri II et le sieur Gabriel de Lorge, comte de Montgomery, le 1er juillet[3] 1559. On sait qu'Henri II, blessé à l'œil par son adversaire, mourut de sa blessure le 10 juillet suivant. Les sceptiques, dont je suis, s'émerveillent de la coïncidence ; les adeptes y voient la preuve de ce qu'ils ont toujours su, à savoir que Nostradamus avait un don de clairvoyance. Pourtant personne à l'époque ne fit le rapprochement. » (Nostradamus astrophile, p. 267; Les premières Centuries ou Propheties, pp. 99-101).
B. Chevignard[4] note lui aussi, que « ni Blaise de Monluc, ni François de Vieilleville, ni Claude de l'Aubespine, ni Brantôme ne mentionnent une quelconque prophétie de l'oracle de Salon à ce propos, mais font état de leurs propres rêves prémonitoires ou d'une prédiction de l'astrologue napolitain Luca Gaurico ».
B. Chevignard[5] relève de plus que, dans ses Présages en prose, à la fin de ce qui concerne le mois de juin 1559 (Henri II fut blessé en juin et mourut en juillet), Nostradamus, après avoir écrit « Quelque grand Prince, Seigneur & dominateur souverain mourir, autres defaillir, & autres grandement pericliter », ce qui fait s'écrier à son dévoué exégète Chavigny : « Icy infailliblement est presagée la mort du Roy Henry II », avait ajouté immédiatement après : « La France grandement augmenter, triompher, magnifier, & beaucoup plus le sien Monarque », d'où ce second commentaire de Chavigny : « Ceci est dit pour deguiser le fait. »
Chavigny, d'ailleurs, n'a pas, lui non plus, interprété le quatrain I, 35 comme annonçant la mort d'Henri II. Cette interprétation n'est pas attestée avant l' Histoire et chronique de Provence, de César de Nostredame, 1614, p. 782. "